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Une pétition lancée à Montluçon contre la vente de poissons vivants destinés à la pêche au vif

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Une pétition recueillant déjà plus de 13.000 signatures demande au magasin Decathlon de Montluçon (Allier) de mettre un terme au \"commerce cruel\" de poissons pour la pêche aux carnassiers, une technique de pêche qui interroge.
Cette vacancière, originaire de Montluçon (Allier), garde un souvenir amer de sa séance de shopping dans la zone commerciale Saint-Jacques. Au détour du rayon pêche du magasin Decathlon, cette cliente qui préfère garder l’anonymat découvre un aquarium étroit, dans lequel se trouvaient une trentaine de poissons, disponibles à la vente.
 Des animaux vivants destinés à la pêche au vif et utilisés comme appâts pour ferrer des poissons carnassiers.
 Plus de 13.000 signatures
 Un commerce que cette cliente juge contradictoire avec les valeurs affichées par le partenaire officiel des Jeux Olympiques de Paris.
Profondément choquée, elle empresse de contacter PAZ (Projet Animaux Zoopolis), association qui défend la cause animale dont elle est adhérente.
En guise de protestation, la cliente mécontente lance une pétition sur internet.
En quelques jours, elle recueille plus de 13.000 signatures.
Une initiative relayée par l’association animaliste : Les poissons sont transpercés à vif. Il y a un consensus scientifique sur leur souffrance, s’indigne Amandine Sanvisens, fondatrice de PAZ et offusquée par ces mauvais traitements qui commencent dès l’élevage et cela jusqu’à la mort de ces poissons, vendus pour une dizaine de centimes.
 Une pratique décriée Face à la pression des militants, treize Decathlon ont cessé la vente d’appâts vertébrés, fait savoir l’association.
Par ailleurs, une proposition de loi a été déposée en 2023 par le député LFI (La France Insoumise) Gabriel Amard et cosignée par 80 parlementaires.
D’après une enquête de l’Ifop, 52 % des pêcheurs pratiqueraient ne serait-ce qu’occasionnellement la pêche au vif, même si 47 % des Français souhaitent son interdiction.

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